Matexi

Le Business Manager Didier Van Ingelgem expose sa vision du marché immobilier Bruxellois

21 décembre 2022

Pas une semaine ne se passe sans que la hausse des prix immobiliers et la situation du marché ne fassent la une de l'actualité. Mais le marché immobilier évolue-t-il aussi brutalement partout en Belgique ou subsiste-t-il quand même des disparités régionales ? Et que nous réserve l'avenir ? Notre Business Manager de la Région Bruxelloise, Didier Van Ingelgem nous fait part de sa vision du secteur dans sa région.

Fléchissement de l'offre, hausse des prix

Matexi opte délibérément pour l'ancrage local, avec des bureaux régionaux dans pratiquement chaque province belge. Nos collaborateurs connaissent les villes et communes de leur région comme personne et peuvent s'appuyer sur nos Business Managers, les meilleurs ambassadeurs et experts de leur marché local.

Didier Van Ingelgem est ainsi à la tête de Matexi Bruxelles depuis plus de trois ans. Un marché immobilier où les prix n'ont fait qu'augmenter ces dernières années. Selon Didier. « Si les prix de l’immobilier bruxellois ont fortement augmentés depuis 2 ans, ils n’atteignent cependant pas les prix d’autres grandes capitales européennes. À titre d’exemple, là où Londres, Paris ou Madrid affichent un prix moyen respectif de 15.149€, 10.208€ et 3.744€ au m2, Bruxelles se cantonne à 3.329€. Concernant plus spécifiquement le marché du neuf, nous notons un fléchissement notable de l’offre depuis près de quatre ans avec des répercussions inévitables sur les prix. En prix moyen au m² pour les appartements, le Nord-Ouest de la région passe désormais la barre des 3.000€, le sud et le centre sont au-delà des 5.100€.»

La bonne tenue du marché bruxellois et sa croissance va de soi. La demande y reste soutenue non seulement par son statut de capitale, sa croissance démographique continue (±1% par an) mais également par un climat d'investissement favorable et une politique régionale proactive basée sur la densification et l'amélioration des espaces publics. Même si le travail est loin d’être terminé, la ville s’est nettement améliorée depuis une vingtaine d’années notamment grâce aux investissements publics dans des programmes de rénovation urbaine. Certains quartiers, autrefois délaissés par les Bruxellois, se transforment aujourd’hui, redorant ainsi leur cote de popularité., « Le double défi est de maintenir et d’attirer la classe moyenne dans la ville tout en offrant des logements accessibles aux personnes à revenus modestes – axe sur lequel s’attelle le gouvernement régional via la SLRB et CityDev (logements conventionnés) avec lesquels des partenariats sont possibles. »

Pour répondre au besoin en logement, il faut aussi accepter de densifier. La densification est légitime dans un contexte urbain mais elle doit être raisonnée. En effet, la densification raisonnée, avec un juste équilibre entre les espaces publics qui garantissent un cadre de vie attractif et qualitatif aux habitants et, les quartiers où il est à la fois possible d’habiter, de travailler, de se divertir, de faire ses courses ou du sport, reste d'une importance primordiale. Et tout comme Matexi s'oriente de plus en plus vers la reconversion dans toute la Belgique, c'est peut-être là que se trouve la clé du succès à Bruxelles également. « La reconversion d’immeubles devient la nouvelle norme. À Evere, par exemple, nous avons transformé l'ancienne tour Leopold, un immeuble de bureaux des années 1970, en appartements durables et de grande qualité. Juste à côté, nous avons également acheté l'immeuble de bureaux Everegreen. À terme, nous y construirons 174 appartements et 2.000m² d’autres fonctions. Nous voulons en faire, pour Bruxelles et Matexi, un projet emblématique et exemplaire en matière de reconversion et de durabilité en favorisant notamment l’économie circulaire. »

La reconversion d’immeubles devient la nouvelle norme.

Pas un réel refroidissement du marché

Outre la reconversion des immeubles de bureaux vacants et obsolète, la reconversion des sites industriels souvent pollués est également une solution possible au problème du logement. « À Anderlecht, nous voulons réorganiser l’îlot Bosch, un chancre urbain depuis plus de 30 ans, et y créer un espace végétalisé généreux. Ce serait sans aucun doute le premier projet Matexi qui redessine un bout de quartier sur une commune dense de la région Bruxelloise ! »

S’il est impossible de prédire l’avenir du marché bruxellois, Didier n’imagine cependant pas de réel refroidissement. . « Historiquement, le marché immobilier Bruxellois a toujours su traverser les crises avec une croissance à vitesse variable mais qui est restée constante depuis plusieurs décennies. Je pense qu’en dépit du contexte géopolitique, économique et social actuel, le marché continuera à bien se comporter. La croissance sera plus faible mais stable dans une ville où l’amélioration du cadre de vie est une volonté. Mais si je peux encore conclure avec une certitude, c’est que la période de crise énergétique démontre que le marché du neuf, avec des logements à faible consommation d'énergie, voire passifs, c’est l’avenir. Soulignons également que le marché de la location prend son envol avec une demande croissante de la part d’investisseurs. Cette tendance se renforcera dans le futur. »

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