Matexi opte délibérément pour l'ancrage local, avec des bureaux régionaux dans pratiquement chaque province belge. Nos collaborateurs connaissent les villes et communes de leur région comme personne et peuvent s'appuyer sur nos Business Managers, les meilleurs ambassadeurs et experts de leur marché local. Gil Lavend’homme est ainsi à la tête de Matexi Hainaut depuis plus de trois ans.
Gil : « Architecte de formation, j'ai travaillé 15 ans en bureau d'architecture. Puis, j'ai eu l'occasion de venir chez Matexi comme Project Engineer dans le Brabant wallon, où j'ai travaillé sur l'un des projets les plus importants de la région : Nivelles – Campagne du Petit Baulers. Je développais le projet et puis je le construisais. L'équipe s'est ensuite étoffée, on m'a proposé de prendre le poste de Project Developer et enfin, il y a quatre ans, j'ai repris le poste de Business Manager dans le Hainaut. »
Pourriez-vous alors poursuivre votre travail, mais dans une autre région ? Ou y a-t-il trop de différences entre le Brabant wallon et le Hainaut ?
Gil : « Je connais très bien le Hainaut, mes parents y vivent, j’y ai passé toute mon enfance et fait mes études d’architecture à Mons, donc il était naturellement très simple pour moi, grâce à ma connaissance de cette province, d'appliquer ce que j'avais fait dans le Brabant wallon dans le Hainaut. Pourtant, entre ces deux régions, il y a des grosses différences. La taille des villes n'est pas du tout la même. Dans le Brabant wallon, la plus grande ville compte 40 000 habitants, avec une population totale de 400 000 habitants pour l'ensemble de la province. Le Brabant wallon, c’est comme un gros village. Tandis que le Hainaut, c'est une région où il y a plus de 1,4 million d'habitants, avec des villes de plus de 80 000 habitants ! »
Comment décririez-vous le marché immobilier dans le Hainaut ?
Gil : « Je remarque 3 marchés spécifiques. D’abord, le marché qui tourne autour de Tournai, qui est fort en lien avec la France. Tournai peut être considéré comme faisant partie de la métropole lilloise, avec peu de connexions avec le reste du Hainaut. Tournai est une ville où il n’y a pas de dynamique immobilière et si elle existe, c'est uniquement autour des appartements. On peut dire que c’est un marché vieillissant, car pour l’instant, il n’y a pas de projet pour les jeunes familles.
Deuxièmement, le marché situé entre Mons et Ath, directement en connexion avec Bruxelles via l’A8 et l’E42/E19 et surtout limitrophe avec le Brabant Wallon. Il y a là une grosse demande de maisons, mais dans certaines villes, c'est complètement en train de se transformer, avec l’apparition depuis quelques années de gros projets d’appartements dans des villes comme Mons, Ath, Soignies ou Braine-le-Comte. C’est un marché immobilier qui attire typiquement les gens (jeunes ou investisseurs) pour qui il est trop cher d’acheter une maison ou un appartement dans le Brabant wallon ou à Bruxelles. En général, plus tu t'éloignes du Brabant wallon et de Bruxelles, plus les prix diminuent.
Enfin, il y a Charleroi : c'est une ville où il n’y a actuellement pas de marché, il n'y a rien à vendre ou presque, tout reste à faire. Sous l’impulsion de son bourgmestre Paul Magnette, la ville est en train de créer de nombreux emplois, avec l'aéroport, le biopark, la plus grosse usine européenne de fabrication de satellites, la caserne du futur, etc. Cette perspective va créer dans l’avenir une demande de logements et donc des opportunités. Pour moi, Charleroi, c’est le marché de l’avenir ! On y travaille actuellement de manière intensive, avec plus de 800 logements en cours d’étude. Les projets en cours de développement y sont très variés. Nous travaillons par exemple à Gilly sur la reconversion d’un ancien abattoir et à Jumet sur la reconversion d’une ancienne verrerie. À Fleurus, ville qui ne fait pas partie de Charleroi métropole, mais qui en est très proche, nous allons développer plus de 200 logements sur une ZACC. »