Matexi

Le travail d'équipe : l'arme secrète de Luka Van den Keybus pour s'offrir une participation historique aux Jeux olympiques

14 juillet 2023

À un an des Jeux olympiques, nous suivons plusieurs athlètes de haut niveau avec beaucoup d'intérêt dans la poursuite de leur grand rêve : se qualifier pour Paris. Nous avons rencontré Luka Van den Keybus, capitaine de l'équipe masculine belge de gymnastique, qui a plus que jamais ses chances de décrocher une première qualification historique pour les Jeux.  

Notre partenariat avec le COIB/Team Belgium met en avant les valeurs communes que nous défendons. La concentration et la persévérance ne sont en effet pas seulement des valeurs sportives essentielles. Elles dépassent le sport et servent de fil rouge aux entreprises. Elles font partie de l'ADN de Matexi et de nos collègues !  

En compagnie de Luka Van den Keybus, capitaine de l'équipe masculine belge de gymnastique, nous nous penchons aujourd'hui sur la valeur « travail d'équipe ». 

Pour ceux qui ne connaissent pas (encore) Luka et l'équipe de gymnastique : Luka participe aux épreuves aussi bien individuellement qu'avec l'équipe masculine belge. En gymnastique, les athlètes peuvent choisir de se spécialiser dans l'un des six appareils/disciplines (sol, cheval d'arçons, anneaux, saut, barres parallèles et barre fixe) ou de les pratiquer tous les six en tant que « généraliste ». Luka est un généraliste ; lors des concours individuels, il se présente donc à chaque appareil. Dans un concours par équipes, une personne est désignée pour chaque appareil et un gymnaste généraliste se présente à tous les agrès. Dans ce type d'épreuve, Luka est presque toujours le généraliste. 

Bonjour Luka, tu rayonnes. Est-ce lié à vos performances collectives lors des championnats d'Europe en avril dernier ? 

Ça se voit tant que ça (rires) ? Lors du concours par équipes, nous avons obtenu la 8e place, qualificative pour les Mondiaux d'Anvers. C'est la meilleure performance collective de l'équipe masculine belge lors des championnats d'Europe !  Le plus important pour nous était évidemment de nous qualifier pour les Mondiaux à domicile qui auront lieu en septembre prochain, cette huitième place est la cerise sur le gâteau. 

On a pu voir à quel point vous étiez euphoriques après chaque bonne prestation d'un coéquipier, surtout par rapport aux autres pays. L'esprit d'équipe a-t-il toujours été aussi bon ? 

Beaucoup de choses ont changé ces dernières années. On essaie de se réunir et de s'entraîner ensemble au maximum. Il y a 10-15 ans, c'était davantage la Flandre contre la Wallonie et inversement. Dès leur arrivée, les nouveaux coaches ont opté résolument pour une autre approche : une collaboration totale entre les deux parties du pays.  

Notre territoire est minuscule, on ne doit donc rouler qu'une petite heure pour pouvoir s'entraîner ensemble. Cela crée un lien solide entre les membres de l'équipe. Une petite barrière linguistique subsiste, mais on mélange tout simplement le français, le néerlandais et l'anglais. Et puis, toutes ces heures passées à s'entraîner ensemble resserrent automatiquement les liens. C'est ce qui nous distingue des autres pays plus grands comme l'Espagne ou la France. Leurs athlètes s'entraînent séparément, un peu partout dans le pays. Ils se voient donc beaucoup moins souvent.

C'est bien vu ! Tu fais partie de l'équipe depuis un petit temps maintenant et tu en es le capitaine depuis plusieurs années. Comment as-tu commencé la gymnastique ? 

Il faut revenir à la période où j'avais 8-9 ans. Ma sœur faisait alors de la gymnastique acrobatique, j'ai donc essayé pour voir. J'ai vite senti que ce n'était pas vraiment mon truc. Finalement, j'ai commencé à faire de la gymnastique artistique avec mon meilleur ami. Nous avions tous deux beaucoup trop d'énergie à revendre, on devait donc faire du sport (rires). 

Mon premier club de bon niveau se trouvait à Saint-Nicolas. J'y ai été repéré par un des coaches de haut niveau qui m'a invité à rejoindre le centre d'entraînement régional de Termonde. Peu de temps après, je me suis retrouvé au centre national flamand à Gand. Je suis alors devenu un sportif de haut niveau à part entière.

« Nous savons que nous avons la meilleure chance de nous qualifier en tant qu'équipe pour les Jeux Olympiques. »​​​​​​​

Et maintenant, tu as une chance de t'offrir une toute première participation aux Jeux olympiques via les championnats du monde organisés dans ton propre pays. Comment vis-tu cela individuellement et collectivement ? 

Le chemin menant aux Jeux olympiques est semé d'embûches, mais avec le travail d'équipe, la détermination et la passion dont fait preuve notre équipe, nous disposons de tous les ingrédients pour réaliser notre rêve. Chaque heure d'entraînement, chaque goutte de sueur nous en rapproche. Une 9e place lors de la finale du concours général par équipes suffit pour nous qualifier pour les Jeux. Je n'ose même pas imaginer l'explosion de joie si on réussit. Lors de Mondiaux dans notre propre pays en plus (il a les yeux qui pétillent). 

Nous avons bien entendu aussi la possibilité de décrocher un ticket individuel, mais on sait tous que nos meilleures chances sont de nous qualifier en équipe. Nous regardons tous dans la même direction, l'équipe prime.

Nous entourons sur notre calendrier les Mondiaux d'Anvers qui commencent le 30 septembre 2023 et vous souhaitons plein succès pour la réalisation de votre rêve : teamwork makes the dream work. Rendez-vous lors de notre prochain entretien après les championnats du monde !  

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