Matexi

« Pas de grandes performances sans travail d'équipe »

11 décembre 2023

Les amateurs de sport admirent souvent les athlètes individuels pour leurs performances impressionnantes, mais peu se rendent compte que derrière chaque succès, il y a une grande équipe. Nous avons rencontré Koen Bellemans, ancien athlète devenu le coach de la talentueuse coureuse de 400 mètres et Belgian Cheetah Helena Ponette. 

Depuis 2021, Matexi est le fier partenaire de Team Belgium et soutient tous les athlètes belges qui participeront aux Jeux olympiques. La concentration et la persévérance ne sont en effet pas seulement des valeurs sportives essentielles. Elles dépassent le sport et servent aussi de fil rouge aux entreprises. Elles font partie de l'ADN de Matexi et de nos collègues !   À l'approche des JO de Paris, nous suivons les athlètes Helena Ponette et Luka Van den Keybus dans leur quête de succès. Rencontre avec Koen Bellemans, coach d'Helena. 

Âgé de 30 ans, Koen était un sportif de haut niveau membre d'un groupe d'athlétisme à Louvain, qu'Helena a également rejoint plus tard. En 2019, Koen a mis un terme à sa carrière et est devenu coach au sein de ce même club, une étape somme toute logique avec ses études en éducation physique. L'ancien coach principal Rudy Diels lui a appris les ficelles du métier, assurant au passage sa succession. 

Bonjour Koen, nous sommes ravis que tu aies pu libérer du temps pour nous ! En tant que fier partenaire de Team Belgium, Matexi suit le parcours d'Helena Ponette vers sa toute première qualification pour les JO. Quel rôle joues-tu dans sa #RoadToParis ?  

« Helena n'est pas seulement une sportive de haut niveau : elle étudie aussi la médecine à l'université de Louvain, un cursus intensif. En collaboration avec Helena, je veille à ce que la combinaison avec le sport de haut niveau reste gérable. Si elle consacre trop de temps à l'athlétisme, elle va peut-être stresser en se demandant si elle arrivera à finir sa thèse. Inversement, consacrer trop de temps à ses études peut nuire à ses performances sportives. L'une de mes tâches principales consiste à trouver le bon équilibre, au moyen d'un calendrier annuel complet. Concrètement, nous fixons les objectifs pour chaque saison et les traduisons en programmes mensuels et hebdomadaires. » 

C'est merveilleux qu'elle puisse et veuille combiner de telles études avec le sport de haut niveau ! L'équilibre est donc la clé du succès selon toi. Mais quand on parle de succès, on ne voit que le sommet de l'iceberg, à savoir l'athlète qui performe. Peut-on dire que l'athlétisme est un sport individuel ? 

« La plupart des gens voient en effet surtout les performances de l'athlète, c'est également l'aspect le plus visible. Mais il y a tellement plus derrière chaque performance, derrière chaque épreuve. Je suis par exemple en contact permanent avec son kinésithérapeute, son médecin, son manager, etc. pour que tout concorde, et ainsi optimiser son programme si nécessaire. 

L'athlétisme n'est donc pas un sport individuel. L'équipe derrière un(e) athlète veille à ce qu'il ou elle puisse performer au mieux au moment qui compte. » 

En collaboration avec Helena, je veille à ce que la combinaison de ses études avec le sport de haut niveau reste gérable

Le travail d'équipe est la clé de la réussite ! C'est exactement notre façon de voir le développement de quartiers. Une planification et un suivi de qualité effectués par de nombreux collègues ayant un objectif commun : Everybody deserves a great place to live! 

Cela fait 3 ans que tu entraînes Helena, depuis qu'elle est arrivée au plus haut niveau. Quelles sont les grandes différences entre l'Helena que tu as prise sous ton aile et l'Helena d'aujourd'hui ? 

« Sur le plan sportif, la technique de course d'Helena est beaucoup plus efficace, ce qui lui a permis de courir plus vite. En gros, Helena avait une trop petite foulée par rapport à sa taille, mais sa cadence était bonne. Sur le plan mental, elle a énormément gagné en confiance au fil des ans. La conséquence logique de ses temps sans cesse meilleurs sur 400 mètres. Elle a toujours fait preuve d'autodiscipline, elle veut franchir des paliers et ses bonnes performances ne font qu'alimenter cette faim. » 

Avez-vous déjà discuté des Jeux olympiques de Paris ? Lors de notre interview, elle nous a dit qu'elle n'aurait pas osé en rêver il y a 2 ans, mais à présent, au vu de ses récentes performances, elle a vraiment des chances de se qualifier pour le 400 mètres, tant avec les Belgian Cheetahs qu'en individuel. 

« Oui, bien sûr, nous en avons parlé. Son programme et ses objectifs ont d'ailleurs été fixés en vue d'une participation aux Jeux olympiques. Helena avait à peine rejoint notre groupe d'athlétisme que cette idée me trottait déjà dans la tête, j'ai été immédiatement convaincu de ses capacités. Mais comme le dit l'adage : il faut d'abord apprendre à marcher avant de courir. C'est pourquoi, au cours des deux dernières années, elle a participé à des compétitions internationales, et avec succès. Cette année, elle s'est qualifiée pour les championnats d'Europe et du monde, et a tout de suite montré ce qu'elle avait dans les jambes. Aux championnats d'Europe en salle en Turquie, elle a atteint les demi-finales en battant son record personnel (52,31) et aux championnats du monde, elle a également amélioré son record personnel en plein air (51,52). 

Helena peut se qualifier individuellement pour les Jeux olympiques de l'été prochain si elle atteint le minimum olympique de 50,95 (un chrono offrant une qualification directe pour les JO de Paris). Mais nous ne faisons pas une fixation sur ce chrono, car il dépend aussi de facteurs externes que nous ne maîtrisons pas. Nous nous concentrons uniquement sur ce que nous contrôlons, c'est-à-dire faire en sorte qu'Helena soit prête à prendre le départ. 

Si elle n'atteint pas le minimum olympique, elle peut encore obtenir suffisamment de points pour figurer dans le top 48 du classement mondial. Pour une qualification avec les (Belgian) Cheetahs, une compétition cruciale aura lieu aux Bahamas en mai prochain : les Relais mondiaux 2024. Les 14 premières nations décrocheront un ticket pour les Jeux. 

Les mois à venir seront donc palpitants, mais je suis convaincu qu'Helena sera à Paris l'été prochain pour ses premiers Jeux olympiques. » 

Nous croisons les doigts et notons les Relais mondiaux 2024 en grand dans notre agenda. Merci pour cet entretien enrichissant et intéressant ! Allez Helena ! 

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