
Le marché locatif belge est sous pression : une opportunité pour les investisseurs immobiliers
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D’après une enquête menée par Mediafin (Trustmedia, la régie publicitaire de Mediafin ; juin 2025) auprès d’exactement 1 001 Belges, l’immobilier reste profondément ancré dans les réflexes financiers des Belges : 8 sur 10 sont actuellement propriétaires de leur logement et la propriété est (très) importante pour 90 % d’entre eux. Le Belge a donc toujours une brique dans le ventre. La situation est néanmoins en train de changer. L’accessibilité financière, la fiscalité et l’évolution des besoins en matière de logement mettent le modèle immobilier traditionnel sous pression. Et c’est précisément là que réside l’intérêt de l’investisseur privé.
Face à la volatilité de nombreux autres investissements, l’immobilier reste, selon l’étude, un refuge pour de nombreux Belges. Outre un lieu de vie, ils y voient aussi une forme de sécurité. À noter que plus d’un Belge sur trois accorde de l’importance à un bien immobilier supplémentaire. Le réflexe d’associer la propriété à la sérénité financière dépasse donc le cadre de l’habitation familiale.
Cette confiance se reflète aussi dans les comportements. Un Belge sur quatre envisage un (nouvel) achat. Ce n’est pas évident dans un contexte marqué par la hausse des taux d’intérêt, l’inflation et la pression sur les prix, mais c’est la preuve que l’ambition immobilière est toujours bel et bien là.
Nous continuons à construire comme si la famille classique était encore la norme, alors que la réalité évolue rapidement. C’est précisément pour cela que la pression sur le marché locatif augmente, tout comme le besoin de logements plus petits, durables et abordables. Et c’est justement là que l’investisseur privé joue un rôle crucial.
Dans le même temps, le Belge prend de plus en plus conscience que le logement ne coule plus de source aujourd’hui. Selon l’étude de Mediafin, la valeur moyenne d’une propriété s’élève à environ 483 500 euros ; un montant hors de portée de nombreux jeunes ou célibataires. Cette évolution concorde avec une récente étude d’ING, qui souligne un décalage fondamental : il devrait y avoir 447 000 ménages supplémentaires d’ici 2040, dont 71 % de célibataires.
Notre parc immobilier n’est actuellement pas prêt à faire face à cette situation. Nous continuons à construire comme si la famille traditionnelle était la norme, alors que la réalité évolue à toute vitesse. D’où la pression accrue sur le marché locatif et la hausse de la demande de logements plus compacts, durables et abordables.
C’est dans ce contexte que s’intègre le débat fiscal. La prolongation attendue du taux de TVA réduit de 6 % pour les personnes qui investissent dans la construction neuve est une occasion de redynamiser l’offre de logements et de donner un coup de pouce aux nombreux Belges prêts à investir dans des logements qui répondent réellement aux besoins de demain.
Les Belges sont actuellement 9 % à posséder un immeuble à des fins d’investissement. 1 sur 5 envisage néanmoins d’investir dans l’immobilier. Les appartements (neufs ou existants) sont particulièrement prisés. Logique : vu la complexité du marché, nombreux sont ceux qui cherchent des alternatives palpables aux livrets d’épargne ou aux placements en Bourse.
Près de 30 % des personnes intéressées déclarent cependant ne pas savoir exactement à quel rendement s’attendre. Si ce manque d’information n’est pas neuf, il se fait de plus en plus sentir. À l’heure où le cadre législatif évolue rapidement, il est essentiel que les investisseurs aient une vision claire des risques, des règles fiscales et du cadre social. Un entretien avec l’un de nos conseillers commerciaux peut faire la différence : il vous aidera à déterminer le type d’investissement qui correspond à votre profil et à faire les bons choix en toute confiance.
L’étude de Mediafin révèle, par ailleurs, que la recherche d’un bien immobilier ou d’un immeuble d’investissement s’effectue via différents canaux : agents immobiliers, sites web immobiliers, famille, réseau personnel. La moitié des Belges déclarent néanmoins manquer d’informations sur les investissements immobiliers. Cette incertitude se traduit par des occasions manquées, même pour les personnes qui ont les moyens et les bonnes intentions.
Quelles conclusions en tirer ? Que l’immobilier reste profondément ancré dans la culture belge, mais que le modèle classique qui consiste à « acheter et conserver » évolue. Les défis liés à l’accessibilité financière, à la durabilité et à la démographie nécessitent de nouvelles solutions. C’est précisément là que l’investisseur privé entre en scène.
À l’heure actuelle, investir dans l’immobilier à bon escient permet d’obtenir un rendement, mais aussi de répondre à un besoin structurel en matière de logement. Le besoin de logements adaptés est réel et ceux qui y répondent contribuent à la création d’un marché immobilier solide et résilient.